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Réforme de la distribution Industriels et agriculteurs opposés au texte

Le projet de loi prévoyant de réformer les relations entre distributeurs et industriels va contribuer à appauvrir les agriculteurs et les grossistes, ont indiqué vendredi les grossistes, les industries alimentaires, la FNSEA et les PME dans un communiqué commun.

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Le texte, remis la semaine dernière au Conseil d'Etat, prévoit d'autoriser les distributeurs à négocier les tarifs des industriels, mais sans contreparties, selon ces organisations, qui évoquent une modification de dernière minute. A l'origine, le texte prévoyait d'autoriser les distributeurs à négocier les tarifs des industriels mais forçait les enseignes à préciser les contreparties.

"Nous contestons fermement que ce nouveau projet de loi autorise les distributeurs de détail à exiger de leurs fournisseurs, et plus particulièrement des PME, des prix toujours plus bas sans offrir de quelconque contrepartie à ces nouveaux efforts tarifaires", indique le communiqué.

Il est signé par l'Asssociation des industries alimentaires (Ania), le patronat des PME (CGPME), l'Institut de liaison et d'études des industries de consommation (Ilec), le premier syndicat agricole (FNSEA), la Confédération française du commerce interentreprises (CGI) et la fédération des coopératives agricoles (Coop de France) et la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF) qui fournit les distributeurs.

Refusant d'être soumis "au diktat de la grande distribution alimentaire", ils demandent que le projet de loi de modernisation de l'économie prévoit que les avantages tarifaires accordés à un distributeur de détail soient justifiés par des contreparties réelles et vérifiables. Ils souhaitent également que le distributeur de détail reste responsable de la facturation des services qu'il propose à ses fournisseurs.

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